Cathédrale de Nîmes :
Le grand-orgue
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Il a été commandé en 1643 auprès des frères Gaspard et André Eustache sur la demande de l’évêque de l’époque. Cette date nous a valu les boiseries du grand buffet que nous pouvons encore admirer aujourd’hui.
En 1752, a lieu un relevage ainsi qu’une réparation de la soufflerie par Jean-Esprit Isnard. La révolution oublia l’orgue de la Cathédrale parmi ses réquisitions.
Au cours du 19e siècle, l’orgue fut l’objet six fois durant de nombreuses réparations. Parmi les différents facteurs d’orgue ayant intervenu, citons Dominique Cavaillé- Coll (1823), Daublaine-Callinet (1845), Puget (1863).
Puis en 1896, Michel Merklin de Lyon reconstruisit l’orgue dans le goût et l’esthétique sonore à la mode alors en vigueur. Il passe ainsi de 23 à 43 jeux et le positif de dos disparaît. L’orgue possède à ce moment 3 claviers manuels et pédalier.De 1974 à 1982, Alfred Kern de Strasbourg réalise la grande restauration présentant l’instrument tel qu’on le connait aujourd’hui. Il reconstruit le Positif de dos afin de retrouver l’aspect originel de l’orgue. Actuellement, il possède 4 claviers manuels et pédalier.
Le souci de M. Kern a été de concilier deux objectifs diamétralement opposés : rendre à l’instrument son classicisme en se rapprochant de la composition des 17e et 18e siècles, et sauvegarder les apports du 19e siècle. L’ensemble totalise 49 jeux et offre une totale réussite du point de vue de l’harmonisation.Enfin, la manufacture d’orgues Muhleisen a procédé à un excellent relevage en 2017 qui a su préservé l’harmonie de Kern. La mécanique a été parfaitement réglée, l’orgue entièrement dépoussiéré, la première octave du bourdon 16 du GO a été refaite à neuf car les corps des tuyaux de bois étaient fendus, et la bombarde de 16 du 3ème clavier qui repassait en 8’ au la 1 a été étendue au 16’ réel jusqu’au do 1.
Cet instrument dit de synthèse, permet d’interpréter toute la littérature pour orgue, depuis les classiques français jusqu’à la musique contemporaine. -
Positif de dos
Bourdon 8, Montre 4, Nasard 2 2/3, Tierce 13/5, Doublette 2, Larigot 11/3 Plein-Jeu IV-VI, Cromorne
Grand-Orgue
Bourdon 16, Montre 8, Bourdon 8, Prestant 4, Flûte 4, Grosse tierce 3 1/5, Nazard 2 2/3, Tierce 1 3/5, Doublette 2, Fourniture II, Fourniture II-IV, Cymbale VI, Trompette 8, Voix humaine 8, Clairon 4
Echo-Bombarde (expressif)
Quintaton 16, Flûte 8, Salicional 8, Unda maris 8, Principal 4, Flûte conique 4, Octave, 2 Fourniture IV, Sesquialtera II, Bombarde 16, Trompete 8, Clairon 4
Récit (à partir de do 3)
Flûte 8, Cornet V, Hautbois 8, Chamade 8
Pédale
Principal 16, Soubasse 16, Principal 8, Flûte 8, Octave 4, Cor de nuit 2, Mixture V, Bombarde 16, Trompette 8, Clairon 4
Claviers manuels de 56 notes pour I, II, III et 32 notes pour IV - Pédalier de 30 notes
Tirasses : I, II, III Copulae : I/II, III/II, IV/II, Appel mixtures II.
Cathédrale de Nîmes :
L’orgue de choeur
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Orgue de choeur construit par Eugène Puget en 1885, restauré en 1992 par Charles Sarélot (Manufacture languedocienne de grandes orgues)
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Grand-orgue
Bourdon 16
Montre-Flûte 8
Salicional 8
Prestant 4
Trompette 8
Récit expressif
Bourdon à cheminée 8
Gambe 8
Voix céleste 8
Hautbois 8
Pédale
Bourdon 16